Biennale Images et Patrimoine #1 BIP 2011 L’espace public

La Biennale Images et Patrimoine (BIP) a connu sa première édition du 21 octobre 2011 au 28 janvier 2012.  Il s’agit d’un événement pour tous publics qui s’inscrit sur un plan local auprès de la population de Nîmes et de son agglomération, mais vise à terme une lisibilité nationale, voire internationale. A travers des expositions photographiques, des diffusions de films, des installations d’art éphémère, des interventions de danses contemporaines, de hip hop, d'acrobaties urbaines et de graph, des conférences, des nouvelles cartographies, des ateliers pédagogiques et des visites guidées, des ateliers de création photographique, et un salon du livre patrimoine et architecture, la BIP s’attache à présenter de façon générale la relation qui lie les représentations artistiques au patrimoine architectural. Dirigée par un comité artistique composé de professionnels du patrimoine et de l’architecture, de l’image fixe, de l’art contemporain, des cultures urbaines et du cinéma, la BIP a défini « L’espace public » comme première thématique. Les critères de sélection des expositions, films et autres éléments de la programmation, mettent la qualité et l’excellence des propositions en avant, comme les publics sont en droit de l’attendre. L’événement est porté par l’association Passages de l’Image (Nîmes), qui fédère et coordonne les structures opératrices, ainsi que les budgets et les demandes de subventions nécessaires au lancement et au développement du projet.


Du 20 au 27 décembre 2011 à Nîmes, certaines sucettes publicitaires ont vu leur contenu remplacé par des photographies d’artistes.
Cet évènement « d’art éphémère » a été organisé par « l’Associaton de la Chambre Claire » et la Biennale de Nîmes Images et Patrimoine, elle-même pilotée par l’association « Passage de l’Image ».

Pano's bip + Interstices 2 Archives - De Nîmes vers ailleurs

ALAIN DECLERCQ

Alain DECLERCQ né en 1969 à Moulins (Allier), est un artiste français. Il vit à Paris et New York.

A travers des installations, des photographies et des vidéos, l'œuvre artistique d'Alain Declercq explore les rapports d'oppression du pouvoir, notamment dans le domaine des forces de l'ordre (Police), du secret d’Etat et du terrorisme.
Fin manipulateur de distorsions narratives, Alain Declercq maquille les objets en leur insufflant un nouveau rôle à jouer sur la scène artistique: semer le doute. Il donne ainsi forme à l’hypothèse, filme le classé confidentiel, brouille les pistes, s’installe entre le noir et le blanc. Son docu-fiction "Mike" lui vaudra une perquisition de la brigade anti-terroriste, en 2005, le projetant brutalement dans une réalité à couper le souffle, tellement elle ressemble à la fiction…ou est-ce l’inverse ? En se faisant passer pour un faussaire de notre actualité politique, Alain Declercq charge nos souvenirs de paranoïas soudaines, son art agissant comme un révélateur.
ALAIN DECLERCQ, a présenté l'exposition: HIDDEN (camera oscura) à la Galerie NEGPOS-FOTOLOFT du 19 novembre 2011 au 5 janvier 2012

CHRISTINA ZÜCK

Christina Zück, photographe allemande, vit à Berlin. Elle a étudié la photographie et la théorie d'art à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, puis New York et Karlsruhe. Elle expose internationalement son travail depuis 1996.

Pour la 1ère édition de la BIP, la photographe allemande en résidence a pratiqué une photographie de rue classique et est entré en contact avec les habitants de la ville par le moyen de l'appareil photo. L'appareil devient un moyen de communication non-verbale. Prendre une photo d'une personne dans la rue n'est plus innocent. Le but de son intervention photographique a été de travailler avec cette peur de l'autre.
CHRISTINA ZÜCK, a exposé son travail NEMESIS au CSCS de Valdegour du 7 novembre 2011 au 15 janvier 2012.

GERMÀN VIDAL

GERMÀN VIDAL est né au Chili, il vit et travaille à Marseille. Conçus comme des campagnes publicitaires qui utilisent les moyens de communication actuels, son langage graphique s’inspire à la fois des motifs traditionnels des peuples autochtones en lutte, de leurs symboles, de leur patrimoine sacré et du langage de la publicité et de la signalétique. Souvent créés in situ, ses travaux s’adaptent aux coutumes des lieux où ils sont montrés: peinture mural, affiches, banderoles, bâches plastiques…

REGARDS SUR LA VILLE

GROUPE DE RECHERCHE REGARDS SUR LA VILLE
L'ESPACE PUBLIC, avec Romain Bigot, Joseph Froc, Marie-Dominique Guibal et Anne-Marie Suire. Ils ont exposé à la Galerie de la Salamandre. Du 7 décembre 2011 au 8 janvier 2012.

JEAN-LOUIS GARNELL

Jean-Louis GARNELL est né en Bretagne en 1954. Il vit à Paris.
Lauréat du prix de la critique Kodak en 1984, et rejoint la mission photographique de la Datar en 1985, puis rencontre Jean- François Chevrier 1986. Premières expositions personnelles. Diverses séries d’images, désordres, portraits, nuits. Participe aux expositions " Une autre objectivité ", " Passage de l’image " et " Photokunst ". Mission transmanche en 1989. Séjour à l’Académie Solitude à Stuttgart en 1990-1991, invité à Valencia, premières pièces multiples associant plusieurs images. Oeuvre pour le métro de Toulouse en 1993. Exposition au Fotomuseum de Winterthur en 1995,Commande de Fos sur Mer, de Porto Marghera près de Venise, de Sceaux, et paysages Mutations à Bordeaux. Nommé enseignant à l’é- cole d’art de Tours en 2000, exposition au Kunstverein de Stuttgart en 2001. Enseigne depuis à l’école d’art de Marseille. JEAN-LOUIS GARNELL a exposé à la Galerie NEGPOS-FOTOLOFT. PAYSAGES URBAINS 1984-1985. Du 6 janvier 2012 au 31 janvier 2012.

PASCAL MOUGIN

Pascal MOUGIN est né en 1965. Il vit à Tours.
Études de littérature et de sciences humaines. Travail photographique personnel commencé en 1990. Les séries récentes, entre critique de la représentation et projet documentaire, portent sur les formes contemporaines de l’architecture d’entreprise, de l’habitat, de l’espace public et des lieux d’histoire. Les images interrogent la position du photographe dans les lieux photographiés et la relation de la photographie aux autres régimes d’images – publicitaire, sécuritaire, fictionnelles – associés aux objets photographiés. BARRA: Le quartier de Barra da Tijuca à Rio de Janeiro est une juxtaposition d’enclaves villes privées en sécession de l’espace public, emblématiques d’un urbanisme de la peur en voie de généralisation sur tous les continents. Les condomínios sont doublement liés aux images : images publicitaires diffusées au lancement des programmes immobiliers, images sécuritaires des circuits vidéo internes. Rien n’adviendra dans l’enclave qui n’aura été anticipé, prescrit ou contrôlé via l’image.

PATRICK ZACHMANN

Patrick Zachmann est né en 1955, il vit à Paris, il rejoint Magnum en 1985. Il se consacre à des reportages au long cours, qui mettent à jour la complexité des communautés dont il questionne l’identité et la culture. À l’issue d’un projet personnel sur l’identité juive, il publie en 1987 Enquête d’identité. En 1989 l’ensemble de son travail reçoit le prestigieux Prix Niépce. Patrick Zachmann poursuit une étude de la diaspora chinoise à travers le monde, qui engendre en 1995 la publication du livre W. ou l’oeil d’un long-nez. Entre 1996 et 1998, il réalise le court-métrage La Mémoire de mon père, puis le long-métrage sur la disparition des traces de la mémoire, notamment au Chili, Allers-retour. En 2006, il a entamé un nouveau projet en Chine, qu’il appelle Confusions chinoises. PATRICK ZACHMANN, a présenté l'exposition " TIAN AN MEN 89, un printemps chinois" au Mur Foster du Carré d’Art du 9 novembre 2011 au 11 décembre 2011.

PIA ELIZONDO

Pia Elizondo, 1964, photographe mexicaine, vit à Paris. Photographe active depuis 1993, Pia Elizondo a pris part à de nombreuses expositions individuelles et collectives, en France, en Espagne, au Mexique, aux Etats-Unis, en Amérique du sud (Bresil, Colombie, Puerto-Rico).
Elle a publié le livre « Primer cuadro », et participé à de nombreuses publications. Elle a obtenu par deux fois la Bourse du SNC (Sistema Nacional de Creadores) à Mexico. FERIA: La féria de Nîmes pendant le mois de mai, colore et anime la ville. Elle porte son regard non pas sur le spectacle offert au public, mais sur ce public qui se donne aussi en spectacle, qui jouit et souffre, au ciel grand ouvert. PIA ELIZONDO, a exposé FERIAS à la Cafétéria du SEMAPHORE du 30 novembre au 21 décembre 2011.

YANN DE FAREINS

Yann DE FAREINS est né en 1961 à Madagascar. Il vit à Uzès (Gard). 
Il est diplômé de l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles en 1986.Il réalise des travaux de commande dans les domaines du reportage, de l'architecture, de l'industrie, du portraits, etc. Parallélement, il s'occupe d'organiser et animer les stages pour Noir d'Ivoire. Il intervient également auprès d'autres structures associatives, institutionnelles et privées pour mener des formations spécifiques.
Par ailleurs il conduit ses propres projets photographiques sur le paysage et le voyage. Ces travaux font l'objet d'expositions, d'acquisitions et, parfois, de publications.
YANN DE FAREINS a presenté l'exposition TRANSVERSALE à la Galerie NEGPOS-FOTOLOFT du 6 janvier 2012 au 31 janvier 2012.

YVES BURAUD

Les images imprimées d’Yves Buraud, ses photographies panoramiques et ses silhouettes de citadins, investissent l’espace public sous forme d’affiches, s’inscrivent dans des aménagements urbains (kiosque, 1% artistiques…) ou encore accompagnent ses livres. C’est ainsi que son travail d’affiches l’a conduit à écrire Le Petit Atlas Urbain Illustré en 2005, qui a donné lieu quelques années après à des lectures-performances, puis à une vidéo en 2008. Ce premier livre décrit les banlieues, le chômage et les politiques sécuritaires. Dans son second livre, Agonie-Sous-Bois en 2008, Yves Buraud décrit des émeutes urbaines qui ne sont pas sans rappeler celles qui ont eu lieu en 2005 en France. Il est donc question de réalités que l’artiste connaît bien, comme bon nombre de personnes de sa génération. Un des grands intérêts de ces explorations urbaines et artistiques est de faire se croiser l’actualité, l’urbanisme, la politique, la ville et l’art.YVES BURAUD, INTERVENTIONS URBAINES a été presenté à la Galerie NEGPOS-FOTOLOFT du 19 novembre 2011 au 5 janvier 2012.

CARLOS GARAICOA

CARLOS GARAICOA est né en 1969 à La Havane. Il vit à Madrid. Carlos GARAICOA est né en 1969 à La Havane. Il vit à Madrid.
Il arpente les rues de sa ville et d’autres cités du monde pour y découvrir des éléments architecturaux, pièces du mobilier urbain, faits sociaux-politiques, d’un passé proche ou plus lointain. Autant de témoins d’une histoire, d’une société qu’il interroge (entre autre) par la photographie. Il a participé à de nombreux évènements de l’art international : Documenta de Kassel, Triennale de Yokohama, biennale de Moscou, etc. et a exposé dans les lieux les plus prestigieux : MOMA, Maison Européenne de la photographie, etc.

FOCUS ALTERNATIF COLLECTIF

FOCUS ALTERNATIF COLLECTIF présente dans le cadre de BIP 1 « Interdit Urbains » . Une vision de l’action dans la ville qui mise sur le contraste: d’une part une recherche pointue liée à l’image photographique, d’autre part la volonté ferme de provoquer chez le spectateur lambda, qui ne mettra jamais les pieds dans des lieux conventionnels dédiés à l’art, des réflexions ou réactions à même de le faire évoluer. Un seul moyen pour réunir ces deux ambitions, l’affichage sauvage, sitôt collé, sitôt décollé par des nettoyeurs performants! Ce jeune collectif débridé est en droite ligne des interventions spontanées de JR, qui est aujourd’hui une référence mondiale dans l’affichage photographique. Le FAC fait ici une première sortie en force dans l’espace public, à partir du 5 novembre, avec pour philosophie, «changer le regard sur le monde, c’est déjà changer le monde».

HA CHA YOUN

HA CHA YOUN. L’exil, la migration, le déracinement, la précarité, l’altérité sont au centre de l’œuvre de l’artiste Ha Cha Youn (née en 1960). Originaire de Corée du Sud, elle vit en France.
Le déplacement, le déracinement, l’enracinement sont des axes majeurs de son travail. Depuis son arrivée à Paris en 2001, elle a accumulé des images photographiques et video relatant la précarité, notamment une sélection d’images de matelas entreposés dans la rue. Sa série « Consigne » relate les scènes quotidiennes rencontrées dans Paris.

LAHCÈNE ABIB

LAHCÈNE ABIB. PUB DANS LA CITE C’est en novembre 1989, après un premier reportage sur la chute du mur de Berlin, que Lahcène Abib commence sa carrière de photographe. Après une collaboration de huit ans avec une agence de presse, il exerce en indépendant et se consacre à des sujets de société, interrogeant le fait religieux musulman, la consommation, l’environnement... Il mène actuellement un travail sur l’identité musulmane en France.

MARCUS KAISER

MARCUS KAISER est né en 1966 à Stuttgart. Il présente des vues de fenêtres de Berlin. Le but des panneaux d’affichage publicitaire est d’attirer l’attention sur les produits et des services qui sont vus en passant et que le résident de la ville doit acquérir. L’observateur doit être convaincu et amené au produit par des photographies exotiques et des slogans frappants. Très différent de la métaphore sobre de la fenêtre qui révèle symboliquement la structure de la séduction et le désir de l’espace public, et libère l’observateur. Cet espace public semble alors vraiment ouvert vers le monde.

MARIE-DOMINIQUE GUIBAL

Marie-Dominique Guibal (1948) - plasticienne né à Orléans. Elle vit dans le Gard. 

LA VILLE EN CHANTIER

Elle enseigne le dessin à l’IAV-Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Orléans. 
La structure, le tracé, l’espace, les traces, les trajets, sont les lignes de force de son travail : dessins, photos, peintures, installations / paysages, portraits, personnages.
Depuis très longtemps, elle s’intéresse à la marche et aux trajets humains. Comment ça se déplace, un être humain ? Comment ça bouge, comment ça tient debout ? Qu’est-ce qui fait présence ? De 1973 à 1978, sa collaboration à la recherche de Fernand Deligny l’a amenée à tracer des cartes de trajets / les "lignes d’erres" ; à participer à des tournages en vidéo et à la paluche (caméra Aaton). 
En 1987, elle a réalisé "Trajets / Bertrand Vivin, peintre" (vidéo – 26’)
Depuis 2007, elle réalise en marchant des dessins intitulés "Walking".
La photo, présente dans son travail depuis très longtemps, est un outil privilégié dans sa recherche. Ses photos sont marquées par la pratique du dessin et de la peinture.
Elle photographie depuis plusieurs années des gens qui marchent (Barcelone, Cologne, Lyon, Montpellier, Nîmes, Orléans, Paris, Venise…).

MYRTILLE VISSCHER

MYRTILLE VISSCHER, née en1985 à Toulouse. Initiée au labo noir et blanc avec Michel Paradinas. Plus tard, stage avec le collectif de photographes Tendance Floue et diplôme de photo documentaire à la Royale Academy of Arts de La Haye, Pays-Bas. Elle photographie ceux qu’elle admire dans leur choix de vie, leur positionnement social et surtout humain.

PATRICE LOUBON

PATRICE LOUBON est né en 1965 à Nîmes. Il est photographe et Président de l’association NegPos. «En forme de performance, j’ai choisi d’orner de papier peint des lieux communs et des coins refoulés de la ville pour produire une inscription nouvelle et convoquer l’«habiter» en tant que fonction critique et poétique. L’intérieur pénètre l’extérieur à sa façon: fleurie ou rayée».

SANTIAGO PORTER

SANTIAGO PORTER Est né en 1971 à Buenos Aires, où Il vit. Ses œuvres ont été exposées en Argentine et à l’étranger, et font partie de plusieurs collections publiques et privées. Depuis 2002 il a été maintes fois primé en Argentine et ailleurs, et a édité plusieurs ouvrages. Ce qui reste après l’absurdité et la violence. Une grande partie des diverses aberrations qui ont lieu dans l’histoire politique peuvent être interprétés dans les fissures de l’architecture qui survivent aux protagonistes. «J’ai travaillé sur ces images comme si elles étaient des portraits-ressource pour démontrer les différentes couches de l’histoire accumulée, en supposant que ces fissures-nous racontent des histoires comme des rides sur le visage d’une personne».

VIOLETTE BULE

VIOLETTE BULE Née au Venezuela en 1980. Elle a fait ses études à l’Ecole de Photographie de Mexico. Les stéréotypes culturel repensés par l’artiste à travers l’esthétique visuelle des médias dominants, par opposition à l’art du nu proposé comme un objet de consommation. Le symbole et le message, mais aussi une transformation possible de l’acte performatif dans l’image. Vanidades est le titre d’un célèbre magazine féminin et aussi un concept universel. Dans sa proposition, Violette Bule utilise le corps féminin comme un message, rendu possible par l’appropriation et la re-lecture de la représentation contemporaine du nu.

DA STORM

DA STORM est née en 2005 de la volonté d’un rappeur (Verbal) et d’un DJ (Dj Seth) de développer la culture Hip Hop dans le département du Gard et sur la ville de Nîmes. Elle œuvre à la démocratisation des cultures urbaines par plusieurs moyens: émissions de radio (Radio Système, Raje...), ateliers d’écritures et de rap au sein des centres sociaux et d’établissements scolaires (collèges, lycées...), et organisation d’événementiels (concerts, battle de danse, soirées dj...). Toutes les disciplines du Hip Hop y sont représentées, et depuis 2007, Da Storm organise également le festival Tout Simplement Hip Hop, qui voit la ville de Nîmes revêtir son baggy et retourner sa casquette pendant quelques jours.Après leur brillante organisation de la BOTTY aux arènes de Nîmes et avant leur rituelle prestation à l’Orloj, DA STORM et le festival Tout Simplement Hip Hop ils ont également participé à l’inauguration de la BIP.

METABOLISME PARKOUR

METABOLISME PARKOUR Aujourd’hui un collectif de trois jeunes hommes de 16 et 17 ans : Le Parkour répond à une fonction première de l’être humain : se déplacer. C’est un art qui sollicite un véritable esprit de combattant et propose de l’action pure à ses pratiquants. Le Parkour est une technique incitant le corps humain à l’éveil, en se déplaçant rapidement et en utilisant l’environnement qui nous entoure dans l’instant. L’art du déplacement ne nécessite aucune structure spécifique, ni aucun accessoire dans sa pratique: le corps en est le seul outil. C’est une discipline sportive accessible à tous car elle regroupe toutes les aptitudes naturelles du corps humain : courir, sauter, grimper... Un sport qui permet d’explorer ses propres capacités face à tous les obstacles qui se présentent, en milieu naturel ou urbain, le tout dans une maîtrise de mouvement alliant efficacité et maîtrise. L’équipement nécessaire se résume à un jogging, un T-Shirt et une paire de baskets de type running. Métabolisme Parkour expose sa philosophie sur Youtube ou Dailymotion, et d’autres sites et blogs, sans oublier une page sur Facebook.CARRE D’ART- MAISON CARRE- PLACE D’ASSAS- JARDINS DE LA FONTAINE

CONFERENCES

Le mode urbain interpelle l’humain qui l’a fait, celui-ci en retour l’interroge: que devient mon corps, pourquoi tourner en rond, à quoi bon légiférer, qui me protège, est ce que mon bistrot est mon salon? Une semaine de réflexion à la fois grave et ludique sur notre devenir dans le monde urbain. LE ROND POINT avec Florence Durville, Paysagiste au Conseil Général du Gard et Pierre Goetschel, réalisateur. LE CORPS DANS L’ESPACE PUBLIC avec Pascale Parat-Bezard sociologue et anthropologue au CAUE du Gard et Anne Even, artiste travaillant sur l’espace et le corps.
LA LOI ET L’ESPACE PUBLIC avec Emmanuel Roux, Vice-président de l’Université de Nîmes et Lucienne Sans, Adjointe au Maire, Déléguée aux foires et marchés. LE DROIT À L’IMAGE DANS L’ESPACE PUBLIC Avec Henri Comte, administrateur de l’Union des Photographes Professionnels et Claude Corbier, photographe professionnel. LES CAFÉS: ESPACES PUBLICS? avec Jean-Marie Marconot.

DESIGNBOOM

Lors de la soirée d'inauguration de La Première Edition de La BIP en 2011 dans la Cours de l’Hôtel Boudon a été projeté sur grand écran LCD, un diaporama des meilleurs projets architecturaux relayés par le site d’information Desingboom.com, une mine d’information pour les fous d’architecture et de design à l’échelle planétaire...

www.designboom.com/

IMAGE DE VILLE


Le cinéma est né de la ville, dans la ville.
Depuis, leur destin est intimement lié.
Alors quand la ville semble plus complexe à saisir, pourquoi ne pas valoriser le regard sensible qu’est le film de cinéma afin de mieux la comprendre et la partager ?

IMAGE DE VILLE propose chaque année, à Aix (13), le festival du film sur l’architecture et l’espace urbain.
Loin de tout esprit de compétition, le festival invite à la rencontre artistique, à partir du film cinématographique, et au dialogue culturel entre l’univers du cinéma et celui de l’architecture et de l’aménagement urbain.
 IMAGE DE VILLE s’affirme comme un espace culturel et artistique unique dédié au cinéma sur l’architecture et l’espace urbain.

LE BAR FLORÉAL

LE BAR FLORÉAL photographie est une association qui depuis sa fondation en 1985, a signé un grand nombre de reportages et d’actions photographiques, proposant à la fois un regard collectif et individuel. Il est à l’origine de projets culturels, artistiques ou de communication dans lesquels la photographie est explorée sous ses multiples formes (reportages, ateliers, expositions, projections, éditions...) en association régulière avec d’autres acteurs (écrivains, musiciens, conteurs, journalistes, sociologues, anonymes, graphistes..). Dans chacune de leurs réalisations, les photographes du bar Floréal tentent d’apporter leur regard, leur sensibilité et leur expérience pour produire des images novatrices.

www.bar-floreal.com/

LOWAVE


 Label de films indépendants créé en 2002 par Marc Horchler et Silke Schmickl, Lowave promeut le cinéma expérimental et l’art vidéo contemporain pour les rendre plus accessibles au-delà du réseau des galeries et des festivals. Le catalogue rassemble des artistes d’horizons variés qui travaillent sur différents supports et développent divers modes d’expression. Leurs œuvres vont du film expérimental abstrait au documentaire militant. Lowave a su dénicher certains jeunes artistes parmi les plus prometteurs des quatre coins du monde et leur faire côtoyer d’illustres personnalités comme Marguerite Duras, Maurice Lemaître, Takahiko Iimura et Helga Fanderl.

TENDANCE FLOUE

TENDANCE FLOUE s’est construite sur une envie de travailler collectivement sur des projets photographiques,en disposant d’un espace de liberté qui préserve son indépendance. Créé en 1991 sous régime associatif, le collectif prend de l’ampleur avec un effectif qui évolue de cinq à onze en 1996. L’identité du collectif s’est affirmée au fil des années, jusqu’à constituer sa marque. Bénéficiant aujourd’hui à la fois de fortes individualités, de projets collectifs et d’un fond d’archives important, le collectif compte aujourd’hui douze photographes et quatre salariés: ils couvrent ensemble le champ de la presse, de la communication, de l’institutionnel et du suivi des expositions.

www.tendancefloue.net

ALBERT MARTIN

ALBERT MARTIN né à Salon de Provence (Bouches du Rhône). Beaux Arts à Aix en Provence puis à l’ Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Grand Logiste au Grand Prix de Rome. Elève de J. Souverbie, H.G Adam, Rohner. Participe à la 2ème Biennale d’Art Moderne de la ville de Paris. Enseigne le dessin pendant 2 années lycée Saint-Exupéry de Mantes la Jolie. Secrétaire Général puis Président de la Fédération Nationale des Métiers Graphiques de 1976 à 1986. Formation professionnelle. Conseiller à l’enseignement technologique. Lauréat de la Fondation Paul Ricard. Fresques dans la Chapelle Saint Roch à Eyguières. Réalisation d’un monument dans le cimetière paysager de Mouans-Sartoux (06). Attaché à la conservation du Château de Mouans-Sartoux. Réalisation des fresques de la Chapelle de la colline des Mourgues à Villeneuve Lez Avignon. Fresque sur le parvis des Arènes de Générac (30). Participe à de nombreuses manifestations d’expression picturale « in situ », comme ici provisoirement. Vit et travaille à Nîmes dans le Gard.

http://albert.f.martin.pagesperso-orange.fr

CLAUDE CORBIER

CLAUDE CORBIER Photographe de formation, Claude Corbier sort volontiers du champ traditionnel pour donner libre court à d’autres expérimentations plasticiennes. C’est ainsi que le statuaire sous forme de totems imprimés ou peints recto/verso deviennent son support favori depuis quelques années. Fidèle à son travail rituel de collage/fusion/assemblage, il donne un nouveau souffle et surtout un espace particulièrement original à son expression. Ses totems remémorent les temps anciens et font le lien avec les signalétiques qui s’ajoutent sans cesse dans les espaces publics. A été presenté à l’Hôtel Boudon pour l'Inauguration de La BIP

http://www.claudecorbier.com

DAPHNÉ BROTTET

«Entre-vues»: installation de Daphné Brottet. Pièce in situ à Nemausus I, résidence HLM conçue par Jean Nouvel en 1985-86. Cette pièce est constituée de plus de 5000 mètres de ruban de sécurité en plastique rouge et blanc. Ce ruban est tendu entre les deux bâtiments qui se font face, au-dessus du mail. Généralement employé pour des chantiers afin de délimiter des zones de passages, et signaler un danger potentiel, ce matériau est utilisé ici comme un outil graphique qui s’insère entre les deux bâtiments de la résidence. Reprenant le graphisme des éléments plastiques qui ornent la résidence, il tisse des liens possibles entre l’art contemporain et la vie en collectif. La multiplicité de ces lignes crée un nouvel espace chromatique qui en révèle un autre, celui du mail, lieu de diverses mobilités. Cet espace apparaît disponible pour organiser des rencontres avec les habitants. Cette pièce a été réalisée une première fois, en mai 2008, à l’occasion de la fête des voisins.

GUY JEAN MAGGIO

GUY JEAN MAGGIO Premier prix du Conservatoire de Rabat en 1974, Guy-Jean Maggio s’installe à Nîmes où il crée sa propre école de musique, qui prospère toujours. Il dirige aussi aujourd’hui celle de Beaucaire. Après un cursus de composition en musique électroacoustique au Conservatoire de Nîmes, il se met à composer et enregistrer un peu partout en Europe. En 1992 il entre à l’IRCAM, le fameux institut national de recherche en musique électroacoustique. Ses recherches personnelles ont conduit à l’élaboration de Traces, une composition sur laquelle interagit le public, à l’aide d’un clavier de sons. C’est la poursuite de cette expérience qui est proposée au public nîmois au cloître du Musée archéologique.

ISABELLE DE SCITIVAUX

ISABELLE DE SCITIVAUX. Installée à Nîmes, cette artiste travaille des sculptures en fil de fer, d’aluminium, de rotin. Elle réalise notamment des créations pour vitrine et modelmaking: on peut citer des interventions remarquées pour Lafuma ou Printemps Haussmann. Grand ou petit format, son travail étonne toujours par sa précision et son impact. Ce travail sur la thématique de la copeira fait écho à son intervention pour Lafuma. Isabelle de Scitivaux en grande prétresse fildefériste du sport et des animaux, son autre sujet de prédilection? A découvrir ou redécouvrir dans le temple de la jeunesse nîmoise. À la Cour de L’Orloj, Centre d’information jeunesse.

JEAN BAPTISTE PERROT

Jean-Baptiste PERROT est né en 1972 au Havre (Normandie). Il vit à Paris.
Chaque projet de Jean-Baptiste Perrot cherche à décrypter un peu plus en avant les tenants d’une prise de décision. Agit-on selon notre propre libre arbitre ? Où commence le déterminisme ? Sommes-nous les sujets de contraintes inaliénables? "Inscription": L’espace public s’inscrit dans un environnement architectural qui va le façonner singulièrement, et par causalité et choix politique influera le comportement des individus qui y évoluent. A eux donc de le comprendre, de jouer de lui et d’asseoir leurs propres actions en relation avec son fonctionnement : c’est cette liberté d’action qui l’intéresse. Son intervention est donc de mettre en avant une action, une liberté d’action, sa restriction face aux convenances de l’espace public et de son histoire.

JOSEPHIN BOËTTGER

Josephin BOËTTGER né en 1965. Elle vit à Hambourg.
En 2002, elle obtient le diplôme de communication visuelle de la HfbK Hamburg.
Elle expose régulièrement en Allemagne et à l’étranger."TRUST and TRY": DV, 7.55 min., 2005 d'origine / retravaillé version 2011
Vidéo: (direction, caméra, son, montage): Joséphin Böttger
Acteurs: Peter Afken, Joséphin Böttger
Dans «TRUST and TRY », le récit commence avec un paysage vide, dans lequel
les bâtiments sont progressivement poussés, jusqu'à ce que le collage de différents îlots urbains forme finalement une réalité cinématographique. TRAPEZ II
DV, N / B, 6.22 min., 2009
Direction, caméra, montage, Dessins: Joséphin Böttger
 Conception sonore: Felix Kubin
Trapez est l'observation cinématographique d'un chantier en pleine croissance.
La réalité de la construction et de la déconstruction est déformée par des éléments dessinés et accélérée par une luminosité rythmique.


CIRCULER OU SE CALER

"Regards sur mon espace public" Quand photographie et écriture font alliance. Lieu d’échanges, de rencontres et de loisirs, l’espace public joue un rôle essentiel dans la vie sociale et culturelle. Les jeunes utilisent les espaces publics à leur manière et sans toujours prendre la mesure de leurs qualités, mais qu’en savons-nous vraiment ? Quelles satisfactions ou déceptions éprouvent-ils dans leurs pratiques ? Détournent-ils la destination première de certains lieux et pourquoi ? Quelles appréciations culturelles, subjectives et sensibles portent-ils sur leur environnement ? Pour en savoir davantage, l’Union Régionale des CAUE en Languedoc-Roussillon a proposé un projet pédagogique «Regards sur mon espace public». Conduit par les CAUE du Gard, de l’Hérault et de l’Aude, il s’est adressé à treize lycées et a mobilisé proviseurs, enseignants et photographes. 350 élèves de seconde, première, terminale et classe préparatoire ont ainsi été invités à exprimer leur perception à travers les photographies de deux espaces publics de leur choix. 133 photographies ont été retenues, parmi 500. Ces 133 regards ont donné naissance à un ouvrage, recueil étonnant, drôle, troublant, inattendu. Un projet à l’initiative de l’Union Régionale des CAUE du Languedoc-Roussillon accompagné par NEGPOS.

DE NÎMES VERS AILLEURS

DE NÎMES VERS AILLEURS est un espace de médiation publique ouvert aux projets de cartographies culturelles prenant comme arrière plan Nîmes et son agglomération. De Nîmes vers ailleurs est construit comme un espace d’édition curatorial constitué autour d’un outil éditorial et cartographique. Cet ensemble cartographique a été développé en partenariat avec Labomedia , une association orléanaise tournée vers la culture numérique créatrice, par ailleurs,du projet cartographique Métamap. La cartographie interactive devient une pratique culturelle à part entière.

HAUT DE PAGE